Une quasi unanimit� des d�l�gu�s communautaires s’est dessin�e autour de l’aide qui sera apport�e � la seconde �dition du concours « Les Troph�es du libre » organis� par Sil-Cetril en mai 2005.

Le site Internet de SIL-CETRIL va bient�t annoncer l’organisation de la deuxi�me �dition de ce concours ouvert aux projets innovants du monde entier.

AUTANT des �lus communautaires ont pu marquer leur d�saccord � l’attribution de certaines subventions lors du dernier conseil communautaire, autant ils ont approuv� l’aide � ce concours international propos� par Sil-Cetril (Soissons informatique libre-Centre europ�en de transfert et de recherches en informatique libre). Pourtant l’aide n’est pas mince.

Ce sont, en effet, 70 000 euros qui seront vers�s aux organisateurs si, comme pr�vu, l’Europe (55 000 euros), la R�gion et le D�partement (40 000 euros chacuns) et la ville de Soissons (10 000 euros) donnent leur accord de subventionnement.

Le secteur priv� participera, lui, pour 90 000 euros � la mise sur pied de cette manifestation dont le budget pr�visionnel s’�tablit � 305 000 euros.

Pourquoi un tel concours ? Quelles retomb�es en attend le Soissonnais ? Des questions qui, bien �videmment, trouveront leurs r�ponses au fil des lignes � suivre.

Mais il n’est sans doute pas inutile de comprendre ce qui se cache derri�re les termes de « logiciels libres » et de « syst�mes d’exploitations » pour mieux cerner ce qu’on appelle « l’informatique libre ».

�chapper � Windows

Un ordinateur est avant tout une machine. Pour faire en sorte qu’elle fonctionne comme on l’entend, il faut lui faire enregistrer un premier programme informatique : le syst�me d’exploitation. Comme son nom l’indique, il permettra « d’exploiter » ult�rieurement les possibilit�s techniques de la machine. Ensuite, selon les besoins de son utilisateur, d’autres programmes - de jeu, de traitement de textes, de retouche photographique, de correspondance par l’Internet, etc. - seront � faire enregistrer par l’ordinateur. C’est ce qu’on appelle « les logiciels ». Ces syst�mes d’exploitations et ces logiciels �taient et restent des produits commerciaux. Et donc payants. Le plus connu, car le plus utilis� au monde, s’appelle Windows. Il est �dit� par Microsoft qui vend aussi des logiciels : Word en est un exemple. D’autres entreprises que Microsoft cr�ent et vendent �galement des logiciels. Leur tr�s grande majorit� est naturellement adapt�e au syst�me Windows auquel il est, d�s lors, difficile d’�chapper. Face � cette quasi exclusivit� de Windows - et surtout face � l’impossibilit� d’acc�der � son « code source » (la mani�re d’�crire les lignes de programme originelles) - des informaticiens ont b�ti un syst�me d’exploitation libre, tel Linux et aussi des « logiciels libres » pour r�pondre aux besoins des utilisateurs.

Le Soissonnais, terre du « libre ».

Ils sont dits « libres », parce qu’on peut acc�der aux instructions initiales et les am�liorer. C’est gr�ce � l’Internet que les �changes entre ces informaticiens ont pu avoir lieu et cette « mise au pot commun » a �t� toujours �t� synonyme de gratuit�. Depuis, les logiciels libres se d�veloppent et gagnent lentement du terrain. Face � cette �volution, l’agglom�ration soissonnaise s’est donn�e pour objectif de devenir « un p�le majeur et reconnu » du logiciel libre.

L’organisation du concours « Troph�es du libre » - soutenue par le travail de fond de Sil-Cetril - est l’une des portes qui ouvre sur l’avenir du bassin. Et sur la cr�ation d’emplois dans le domaine de l’activit� tertiaire sup�rieure.

Richard Mal�cha

(A suivre)

Le site Internet de SIL-CETRIL va bient�t annoncer l’organisation de la deuxi�me �dition de ce concours ouvert aux projets innovants du monde entier.