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Compte rendu du WFSR’03 WORKSHOP ON FREE SOFTWARE RESEARCH 2003 lundi 15 décembre 2003, par Fran�ois D�sarm�nien Les 9 et 10 d�cembre derniers s’est r�uni � Soissons, pour la premi�re fois, � l’initiative de l’INRIA et en collaboration avec SIL-CETRIL, la premiere �dition du WFSR (Workshop on Free Software Research). �taient pr�sents des personnalit�s de la recherche publique en informatique libre, tels Bernard Lang (INRIA), Roberto Di Cosmo (Paris X), Bertrand Bruller (�cole Centrale Paris), Christine Morin (IRISA), Aude Bono (�cole Centrale de Paris), Carlo Daffara (Conecta, Italie, en collaboration avec l’Universit� Polytechnique de Madrid) Jesus Gonzales-Barahona (Universit� Rey Ruan Carlos, Madrid), Jaime Villate (Universit� de Porto) ainsi que certains des acteurs industriels fortement impliqu�s dans ces m�me domaines, comme Jean Michel Tanneau (Thales), Jean Marc Eber (Lexifi), Jean Pierre Laisn� (BULL) ou encore Fran�ois Bancilhon (MandrakeSoft). Le programme s’est d�roul� en quatres groupes de pr�sentations, qui se sont toutes prolong�es par des discussions tr�s interressantes et enrichissantes entre les diverses personnalit�s pr�sentes :
- Le groupe Thales et ses strat�gies Logiciels Libres, par Jean Michel Tanneau de Thales Les logiciels libres sont vu comme un produit incontournable, mais doivent respecter les crit�res impos�s par ses client. Certaines demandes strat�gique requi�rent explicitement l’usage de logiciels libres. Ils regrettent le manque de comp�tance dans les d�veloppements sous ADA (langage informatique extr�mement rigoureux tr�s utilis� dans le monde industriel o� la qualit� du logiciel ne souffre aucune erreur possible), mais que par contre, lea partie administrative n’envisage pas de migration hors de la suite bureautique Microsoft Office(TM) - Extensions au langage OCAML (Inria) pour l’environnement financier, par Jean Marc Eber, soci�t� Lexifi La soci�t� Lexifi a, � partir d’OCAML (prononcer O-KA-MEL) -- langage informatique d�velopp� par l’INRIA d’un niveau comparable � ADA pour la qualit� intrins�que des programmes g�n�r�s -- d�velopp� un certain nombre d’extension au langage, ainsi que des biblioth�ques, destin�e � un usage dans les milieu financiers, o� les logiciels sont fortement strat�giques. Si l’ensemble des apports de Lexifi � OCAML ne sont pas, pour le moment, tous libres, bon nombre, pr�sentant un int�r�t g�n�ral, ont �t� revers� en libre et int�gr�s dans les nouvelles biblioth�ques et le compilateur OCML librement disponible. - La n�cessit� d’avoir acc�s au code source dans les environnement strat�giques, par Roberto Di Cosmo (Paris X) Pour avoir un code binaire certifi�, il existe deux techniques : 1 � partir d’un code source, avoir un compilateur g�n�rant le binaire et un certificat de conformit� aux crit�res requis. Seuls le binaire et le certificat sont alors distribu�s 2 � partir d’un code source, avoir un compilateur certifi� qui g�n�re le binaire et l’ensemble est alors distribu�. La premi�re m�thode est conjecturellement difficile � g�n�raliser et repose exclusivement sur la confiance faite au fournisseur du code binaire et du certificat et � sa vision de la qualit� strat�gique, son compilateur certifiant pouvant g�n�rer des binaire contenant des portes d�rob�es (backdoors) volontairement ou non. Dans ce cas, m�me la diffusion des sources du compilateur ne permet pas de s’assurer � l’aide du certificat de la conformit� des binaires distribu�s. C’est le mode classique de diffusion des logiciels propri�taires. La deuxi�me approche, moyennant quelques pr�cautions -- lecture attentive des sources du compilateur et compilation de ce dernier avec d’autre compilateurs que lui-m�me -- est la seule � permettre d’avoir la certitude que le code binaire est conforme au code source et si le compilateur est certifi� -- ce qui ne necessite pas de g�n�ralisation et est donc pratiquement possible -- alors on a la certitude que les binaires sont conforme aux crit�res de certification.
- Le projet " CLIC ", pr�sent� par Erwan Velu (MandrakeSoft) Dans le cadre des projets RNTL du minist�re de la recherche, ce projet vise � fournir une distribution Linux permettant de d�ployer des grappes d’ordinateurs h�t�rog�nes dans un but de hautes performances et ce d’une mani�re transparente et rapide, en se basant sur des technologies d�j� �prouv�es dans les logiciels libre et sur des apports li�s � une approche originale pour d�ploiement de noeuds dans la grappe. Les temps de d�ploiement sont minimes sur les r�seaux aux d�bits actuels et la grappe est op�rationnelle tr�s simplement, l’utilisateur n’ayant qu’une douzaine de param�tres triviaux � fournir - Le projet Kerrighed, pr�sent� par Christine Morin (Irisa) Ce projet vice au d�veloppement de nouveaux concepts dans le domaine des SSI (Single System Interface) sur clusters, permettant d’avoir, sur une grappe d’ordinateur, une interface unique au syst�me d’exploitation. Les fonctionnalit�s sont proches de celle des technologies SMP (Symmetric Multi Processor ou multi-processeurs). Destin� � de petite grappes (< 100 noeuds), son impl�mentation initiale a �t� r�alis�e sous Linux, le code source du noyau �tant libre et ouvert, pr�-requis pour permettre la mise en oeuvre de ces technologies. Il existe aujourd’hui une impl�mentation stable pour les noyaux Linux de la s�rie 2.2 et une nouvelle version pour la s�rie des 2.4 est pr�vue pour les semaines qui viennent (version 0.80). Le mod�le libre est aussi destin� � obtenir un retour de probl�mes (bugs) d’une communaut� large int�ress�e par ce type d’architectures permettant d’en faire un produit encore plus performant et fiable. Plusieurs innovation sont tr�s int�ressantes, comme, par exemple, le d�tournement des flux lors de la migration des processus, �vitant un cha�nage p�nalisant, ou encore la gestion de la m�moire, qui peut �tre d�plac�e d’un noeud � l’autre au gr� des besoins, avec une assez grande granularit� et permettant le << swapping/paging >> sur les noeuds dont la m�moire est disponible. - Les client fins sur des ordinateurs reconditionn�s par Bertrand Bruller (�cole Centrale de Paris) et Fran�ois D�sarm�nien (SIL-CETRIL) Ce projet, � son origine, est destin� � pouvoir d�ployer � petite et moyenne �chelle des solutions � bas prix pour l’�quipement informatique des �coles. Les ordinateur fournis sont souvent de tr�s faible performances et peu pourvus en m�moire. La solution doit offrir une interface d’administration minimum et surtout une administration z�ro des postes d�ploy�s. Bas� sur une architecture client/serveur autour du protocole X11, ajouter un poste client (terminal) ne n�cessite aucune intervention autre que de le connecter au r�seau. Le support du son (multim�dia) a �t� int�gr�. Le serveur, en revanche, n�cessite une puissance de calcul plus importante et surtout une quantit� de m�moire en regard du nombre de clients. Il est possible de faire un deploiement sur un r�seau de d�bit moyen (10Mbit/s) moyennant l’utilisation de protocoles standards mais peu utilis�s, comme MBX. Les possibilit�s qu’offre le GBit/s permettent de s’affranchir de certains obstacles qui rendaient ce type de solution peut efficaces ou au contraire tr�s couteuses. Le serveur devenant le SPF (Single Point of Failure) du r�seau, les �tudes se d�veloppent sur des axe li�s aux technologies de grappe afin d’assurer un continuit� de service ainsi qu’une r�partion des charge afin de d�ployer des r�seaux plus cons�quents (> 200 clients). Les technologies existantes sont en cours d’�valuation (OpenMOSIX, CODA, Intermezzo, etc.) afin de pouvoir �tre int�gr�es. Le projet Kerrighed retient toute l’attention et sera �valu� dans un proche avenir.
- Le projet AMOS, pr�sent� par Carlo Daffara Ce projet est destin� � pallier le manque d’outils de recherche pertinents sur Internet pour les chercheurs, en particulier en terme de logiciels libres. Il s’agit d’un dictionnaire de donn�es structur� de mani�re la plus exhaustive possible (dont la qualit�) associ� � des outils de recherche innovants et d’un langage de recherche structur� permettant de sp�cifier les crit�res souhait�s et d’extraire les informations correspondantes de la base de donn�e. Des extensions ont �t� sugg�r�es par les participants, tels des recherche automatiquement imbriqu�s, permettant, par exemple, de recenser des outils interm�diaires n�cessaires � la r�solution de la question (ie fichiers Word(TM) -> texte peut �tre r�solu par fichiers Word(TM) -> fichier html PUIS fichier html -> fichier texte). Ce projet a �t� jug� tr�s int�ressant pour une �ventuelle int�gration dans le projet RNTL e-COTS dont une des finalit� est de permettre ce type de recherches complexe dans les ressources libre existantes. - Le projet AGNULA, par Francois Dechelle et Patrice Tisserand (IRCAM) Les outils professionnels de gestion du son existent sur des plateformes libre, mais leurs int�ractions, configuration et mise en oeuvre -- sans parler de leur recensement -- est malheureusement un casse-t�te, excluant de facto les professionnels du monde des logiciels libres. Le projet AGNULA (A GNU Linux Audio distribution), fond� par la commission Europ�enne, a pour vocation de fournir des distributions Linux dans lesquelles sont int�gr�es un ensemble coh�rent de logiciels libres permettant une cha�ne compl�te de traitement du son de niveau professionnel.
- Le projet de Master Europ�en, pr�sent� par Jesus Gonzales-Barahona (Universit� Rey Juan Carlos, Madrid) et Jaime Villate (Universit� de Porto) Au dela de la recherche, l’enseignement est la clef du progr�s et de l’innovation. Jesus Gonzales-Barahona a pr�sent� un projet, auquel se sont d�j� associ�es des universit�s espagnoles, fran�aise et portugaises, de cursus universitaire Europ�en qui permettrait aux �tudiant d’obtenir un titre de Master dans le cadre des logiciels libres. De nombreux professeurs en Europe soutiennent ce projet ainsi que des Universit�s et grandes �coles. Les probl�mes restant � resoudre son la reconnaissance de la validit� de ce cursus par les institutions nationales de chaque pays europ�en (en attendant une unification des dipl�mes au niveau Europ�en en cours d’int�gration dans diff�rentes l�gislations), les financements et les choix strat�giques de lieux d’enseignement pertinants, aussi bien pour les �tudiants que pour les enseignants. Le projet doit �tre remis � la Communaut� Autonome de Madrid au plus tard fin janvier 2004 et est donc dans une phase de finalisation, toute participation �tant la bienvenue. Il a �t� aussi �voqu� la possibilit� que des soci�t� priv�es puissent �tre int�ress�es � financer ces cursus. Le groupe de travail s’est enfin s�par� et il a �t� d�cid� : - de mettre en place les outils n�cessaires pour que le groupe reste en contact et puisse partager ses r�sultats - que les divers supports de pr�sentation soient mis � disposition du groupe de travail - qu’il fallait s�rieusement r�fl�chir aux date les plus appropri�es, compte tenu des diverse contraintes des participants, pour la prochaine r�union, pr�vue dans le courant de l’ann�e 2004. |
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